
« Ce que nous vivons, c’est la mort cérébrale de l’OTAN. » – Emmanuel Macron, 2019
Introduction – Le réveil brutal d’un faux allié
Alors que les États-Unis multiplient les provocations sous la présidence Trump – de la volonté d’acheter le Groenland à l’évocation absurde de l’annexion du Canada – l’Europe continue de feindre une alliance équilibrée. L’OTAN, censée être une alliance défensive, s’est transformée en instrument de domination. Il est temps d’ouvrir les yeux.
L’Amérique de Trump : hégémonie assumée, alliances méprisées
Donald Trump ne cache plus sa vision du monde : l’Amérique d’abord, les autres ensuite, et l’Europe en dernier. Ce mépris des alliés, doublé d’une amitié affichée avec des régimes autoritaires, rompt avec toute idée de coopération équilibrée.
Le racket militaire déguisé : 5 % du PIB pour acheter américain
Trump exige des Européens qu’ils consacrent 5 % de leur PIB à la défense. Mais il ne s’agit pas d’un réarmement souverain : il impose que cet argent serve à acheter du matériel américain. C’est un détournement pur et simple de souveraineté budgétaire.
L’illusion de la sécurité collective et le mythe du parapluie nucléaire
L’OTAN prétend garantir notre sécurité collective. En réalité, nous dépendons du bon vouloir de Washington, y compris pour notre dissuasion nucléaire. Et si demain les États-Unis décident de ne pas intervenir ? Avons-nous encore une souveraineté réelle ?
F-35 et dépendance stratégique : quand voler dépend de Washington
Les avions F-35 sont un symbole : hyperconnectés, dépendants des mises à jour américaines, ils ne pourront voler que si les États-Unis le permettent. Quelle armée digne de ce nom accepterait une telle perte de contrôle ?
Trump et Poutine : convergence des autoritaires, trahison des Ukrainiens
Trump admire Poutine, et cela transparaît dans les faits. Le soutien à l’Ukraine s’effrite, les aides se tarissent, et les Européens se retrouvent seuls à assumer un conflit que l’OTAN n’a pas su prévenir. L’abandon est en marche.
La seule voie possible : une défense européenne autonome et intégrée
Face à ces abus, une réponse s’impose : créer une véritable défense européenne, indépendante de Washington, capable de défendre nos intérêts et nos valeurs. Cela nécessite de dépasser les égoïsmes nationaux.
L’Allemagne, toujours hésitante : quelle responsabilité historique ?
L’Allemagne freine, tergiverse, refuse l’envoi de missiles Taurus à l’Ukraine, n’avance pas sur les coopérations industrielles stratégiques. Il est temps qu’elle assume, avec la France et d’autres, une vraie responsabilité européenne.
Conclusion : l’heure du courage européen
Nous n’avons plus le luxe de la naïveté. Soit l’Europe s’affirme, construit sa propre défense, son industrie, ses alliances. Soit elle reste une vassale, humiliée à chaque sommet, utile seulement pour acheter des armes américaines. Le choix est existentiel.